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Claude Mollard

Né à Chambéry le 9 septembre 1941, licencié en Droit, diplômé de l’Institut d’études politiques de Lyon, ancien élève de l’ENA, Claude Mollard a marqué de son empreinte la vie politique et culturelle française.

Claude Mollard pratique la photographie depuis les années 1970, date à laquelle il a exposé dans le cadre du Club des trente-quarante. Comme promoteur de la politique en faveur des la photographie de 1981 à 1986, il a créé avec Robert Delpire, le Centre national de la photographie dont il a été le premier président, lancé l’Ecole nationale de la photographie à Arles, institué la Mission nationale pour la photographie au sein de la DAP.

Si Claude-Charles Mollard a réalisé beaucoup de photos de nature et d’objets, ce sont les visages qui s’imposèrent rapidement, des figures humaines qu’il découvre dans la nature.

Il traque ainsi les « Origènes », visages-esprits captés dans la nature et dans les sites patrimoniaux, depuis 1975.

Ce n’est qu’en 2004 que Claude-Charles Mollard a décidé de montrer pour la première fois ses origènes au public : Paris, Naples, Marrakech, Karlsrhue, Bruxelles, Strasbourg, Gand, Arles, Abbaye de Silvacane, Meknès, Lima, Lille, etc…. en galeries, centres d’art, foires d’art contemporain, salons et musées.

Le peuple des Origènes se niche partout : dans les pierres du chemin, les noeuds des troncs d’arbres, les buissons de ronces, les lichens des rochers…

Depuis des millions d’années, ils regardent en silence les hommes qui ne les voient pas.

J’ai découvert le premier Origène dans les carrières antiques de marbre de l’île de Paros, dans les Cyclades, où les premiers sculpteurs firent surgir de la pierre le visage de l’homme, à moins que ce ne soit sur les flancs du volcan Stromboli né des noces du feu et de la mer parmi les îles Eoliennes, ou encore dans les ruines de Pompéi, ou dans la nature exubérante du Brésil…

Depuis lors, je les vois partout : ils crient, ils rient, ils pleurent, ils se moquent, ils éprouvent des sentiments comme des humains.

 » Tout vit, tout est plein d’âmes »…Victor Hugo n’était pas loin de penser que Dieu se cachait dans les coins et recoins de la nature.

Hommes, monstres ou dieux, ils sont arrivés sur terre bien avant nous.

Hommes, monstres ou dieux, ils ne sont pas très sages.

Claude Mollard – 2004

Artiste :

Claude Mollard