FLORENCE THOMASSIN
Le public connait bien l’actrice Florence Thomassin. En revanche on connait moins bien Florence Thomassin la sculptrice. Il y a pourtant déjà plus de vingt ans que l’artiste pétrit l’argile dans son atelier, blotti au creux d’une forêt de l’Oise. D’ailleurs, Florence Thomassin aime à dire qu’elle n’est pas une actrice qui joue à la sculptrice, mais une sculptrice qui joue à l’actrice « La sculpture je l’ai choisie, la comédie c’est elle qui m’a choisie» dira-t-elle, en 2017, dans LA BOITE DE PANDORE, film documentaire de Claire Nebout sur le travail de Thomassin. Depuis de nombreuses années, l’artiste « milite en silence pour les droits des enfants et des animaux, trop souvent soumis à la cruauté humaine » dit-elle. Aujourd’hui c’est de la féminité qu’elle a décidé de nous parler avec son amie l’artiste céramiste, Vanessa Vagh dans une exposition intitulée. FIÈ(V)RES. Dans cette exposition Florence Thomassin nous invite à « être fièr.e.s de nos eaux fécondes arrosant la terre fertile, fièr.e.s de retrousser sa robe afin d’y libérer sa source intime ; fièr.e.s de la fente sacrée enfin mise au grand jour, brèche du berceau de l’humanité ; fièr.e.s de ce V entre parenthèse qui est celui de Vulve, a l’instar des pisseuses de Rembrandt, de Picasso, de Courbet» dit-elle.
Les créatures d’argile de Florence Thomassin, dans leur insolente exhibition et leur éblouissante beauté formelle nous invite à une nécéssaire et urgente liberté.
Les créatures d’argile de Florence Thomassin, dans leur insolente exhibition et leur éblouissante beauté formelle nous invite à une nécéssaire et urgente liberté.
VANESSA VAGH
Baignée depuis sa tendre enfance dans les matières et la couleur, héritière d’une famille d’artistes et de la terre provençale, c’est en toute logique que Vanessa fait vivre la céramique. Car on peut véritablement parler de vie incarnée au travers de ses œuvres.
Charnelles, sensuelles, toutes en rondeurs et empruntes de féminité, les œuvres caressent l’œil et appellent à se laisser caresser.
Peau et céramique se confondent dès lors en un érotisme troublant. L’artiste nous invite dans son cabinet de curiosité, chaleureux et fiévreux , ludique et fétichiste.
Une balançoire nous y offre la promesse d’un 7ème ciel, des vases chair et résillés attendent d’y être dénudés en toute pudeur et intimité.
Matières, formes et couleurs , tout éveille les fantasmes dans ce boudoir libertin qu’on se surprend à effleurer.
Charnelles, sensuelles, toutes en rondeurs et empruntes de féminité, les œuvres caressent l’œil et appellent à se laisser caresser.
Peau et céramique se confondent dès lors en un érotisme troublant. L’artiste nous invite dans son cabinet de curiosité, chaleureux et fiévreux , ludique et fétichiste.
Une balançoire nous y offre la promesse d’un 7ème ciel, des vases chair et résillés attendent d’y être dénudés en toute pudeur et intimité.
Matières, formes et couleurs , tout éveille les fantasmes dans ce boudoir libertin qu’on se surprend à effleurer.