« Qu’elle soit courtisane, érudite ou dévote, péninsule des bruits, des couleurs et de l’or, ville marchande et rose, voguant comme une flotte, qui cherche à l’horizon la tendresse d’un port, elle est mille fois morte, mille fois revécue.» Ainsi écrivait Nadia Tuéni, poétesse libanaise (1935-1983) en parlant de Beyrouth.
Rendre hommage en 2021 à Beyrouth, ville Phénix, après l’explosion du port le 4 août 2020, c’est le désir de départ de cette exposition qui mêle la peinture, la sculpture, la photographie, la mode et même le chant. Des artistes de divers pays francophones se joignent à des artistes libanais d’expression française pour nous livrer leurs émotions et leurs passions pour Beyrouth.
De la compression de Nayla Maalouf, à la délicatesse du magnolia de David Daoud, en passant par la sculpture de Sara Abou Mrad, conçue à partir de débris de verres provenant de l’explosion du 4 août, le cacher-révéler des œuvres d’Hélène Lhote, les messages d’espoir d’Amal Alzahrani, de Marit Fosseet de Maçyl El Khoury, la ville chaotique de la jeune Céline Hayek, les visages-esprits traqués par Claude Mollardet le sensuel présage du marc du café capté par Jean Merhi… cette exposition propose une immersion dans un monde insolite, oscillant entre réel et imaginaire, annonciateur de la renaissance de Beyrouth.
L’exposition est accompagnée d’une programmation riche et variée : rencontres, dédicaces, concert, défilé de mode et plus encore
Ces événements seront dévoilés sur la page Facebook de la galerie : https://www.facebook.com/alainvagh